Le télescope, dans le futur
“L’avenir de l’hypertélescope se joue ici et aujourd’hui”
Depuis 2012, le professeur Labeyrie et son équipe travaillent à réaliser le projet de l’Hypertélescope grâce au soutien financier du Collège de France.
L’avenir du projet repose pour partie sur le travail des bénévoles et sur les contributions des adhérents à l’association, venant en complément du travail effecué par des membres de l’Observatoire de la Côte d’Azur (OCA) et d’autres organismes avec lesquels celui-ci a concrétisé des liens spécifiques pour ce projet.
L’OCA en plus de l’appui important d’un astronome, également vice-président de l’association, nous permet d’accéder à son site de Calern avec ses infrastructures; son atelier de mécanique a usiné des pièces déterminantes.
Un autre soutien important est venu du Laboratoire LOMA rattaché au CNRS et à l’Université de Bordeaux et de l’IOGS (Institut d’Optique Graduate School) qui travaillent sur le projet dans le cadre de collaborations avec l’OCA. LOMA a fabriqué un oculaire frangeur motorisé et IOGS travaille sur la mise au point d’un modèle de simulation du système optique.
Chaque nouvelle saison d’expérimentation est un nouveau défi, à la fois humain et scientifique, qui se déroule dans des conditions austères au plus près de la nature sur les hauteurs des Alpes de Haute Provence.
Quelques dizaines d’astronomes amateurs participent déjà activement au projet, et il n’aurait pu démarrer sans leur contribution en logiciels, conception mécanique, électronique, temps d’observation, etc… Et leurs rangs grandissent à mesure que le projet se développe.
Le principe des Hypertélescopes, après 18 ans d’études, simulations numériques et en laboratoire ainsi que sur le ciel, a été largement validé par différentes équipes. La faisabilité de sa mise en œuvre, sous différentes formes, est devenue solidement établie par les essais en vraie grandeur entamés depuis une décennie.
Des simulations ont précisé les performances de son imagerie à haute résolution, et démontré qu’il devrait s’imposer pour l’astronomie optique comme se sont imposés en radio-astronomie les réseaux d’antennes interférométriques.
Les équipes françaises sont en pointe dans ce domaine, et la perception de l’enjeu y est particulièrement vive, dans la ligne de la grande tradition qui remonte aux physiciens Fresnel, Fourier et Fizeau.
C’est grâce à eux et c’est grâce à vous, que l’intuition d’Epicure, qui écrivait il y a 2 300 ans « On ne saurait démontrer qu’il n’existe pas d’autres mondes semblables à celui-ci… » est en passe de devenir un sujet d’observation.
Les Finances…
Les études et les développements des techniques, des matériels mécaniques et informatiques nécessitent de nombreux investissements que les membres de l’association prennent en charge avec ponctuellement des aides financières d’établissements publics. Le projet de l’Hypertélescope est fortement tributaire de nouveaux modes de financement, pour sa poursuite et son accomplissement.
Les agences publiques de financement de la science ont démontré leur puissance depuis leur apparition quelques siècles auparavant et leur renforcement au siècle dernier, mais aussi leur embarras alors qu’apparaissent des idées nouvelles et «disruptives».
Dans l’Histoire, de riches mécènes y ont parfois remédié et ont ainsi permis par leur contribution financière de produire de grandes avancées scientifiques
Aussi, l’apparition récente du «crowdfunding» pourrait permettre à des milliers d’amateurs éclairés de faire prévaloir leur idée de ce que doit faire la science en apportant une contribution même symbolique.
Aussi, si l’aventure vous intéresse, pour nous porter assistance ou nous témoigner votre soutien, nous vous donnons rendez-vous dans notre section Participer ou vous pourrez décider de nous aider à poursuivre ce grand projet de la manière qui vous convient le mieux.